Marie NDiaye : Trois Femmes Puissantes
L'année dernière, je me lance un petit défi: Lire le prix Goncourt, peu importe l'auteur, peu importe le sujet. Une sorte de challenge très personnel. Le résultat proclamé je cours chez mon libraire préféré afin d'acquérir le précieux opuscule. Je me lance dans la lecture de l'ouvrage, et c'est la déception.
Il me semble que le Goncourt récompense un roman, et non un recueil de nouvelles. Car c'est de cela qu'il s'agit, un livre racontant trois histoires plus ou moins liées. Mais passons ce détail technique. De quoi parle l'ouvrage? c'est simple... ça parle de rien.
Je serais incapable d'en faire un résumé tant c'est morne, insipide. Trois femmes africaines, trois vies, trois raisons de fuir ce livre. Pas moyen de m'accrocher, les personnages n'inspirent aucune sympathie. L'ennui a pris le pas sur l'enthousiasme. J'ai abandonné en cours de route, au milieu de la deuxième histoire. inutile de s'infliger un tel supplice. Par contre, au niveau du style, c'est bien écrit. Mais l'emploi de l'imparfait du subjonctif n'excuse pas le manque d'attrait pour ces nouvelles. Certes, il ne faut pas s'attendre à de l'action, du suspense, puisque ce n'est pas le genre du livre. Mais d'un point de vue psychologique, j'ai connu des romans plus intéressants.
Bien sûr, cet avis n'engage que moi! Au vu de certains blogs, des gens ont adoré le dernier Goncourt. J'ai prêté ce livre à ma meilleure amie afin d'avoir un avis autre... qui s'est avéré identique au mien, avec arrêt de la lecture au même endroit que moi (pas pour rien que c'est ma meilleure amie!). Comme quoi, un prix littéraire n'est pas forcément un gage de qualité. Tout est affaire de goût.